Livre : « Les quatre accords Toltèques, la voie de la liberté personnelle » de Don Miguel Ruiz
Ce livre a un lien aussi avec Le Dialogue Intérieur/Voice Dialogue d’Hal et Sidra Stone.
Car quelques extraits décrivent autrement notre critique intérieur, que Don Miguel Ruiz nomme ici : "juge intérieur » et le législateur (des Stone) est vu ici comme « un livre de la Loi ». Par différents noms, sont identifiés cependant en nous les mêmes obstacles. Et il est fait aussi une petite place à l’enfant
intérieur. En voici donc quelques passages :
P. 29 et 30
« La domestication est si forte, qu’arrivés à un certain point de notre vie, nous n’avons plus besoin de personne pour nous domestiquer : ni papa et maman ni l’école ni l’église. Nous sommes si bien dressés que nous devenons nos propres dresseurs…. Nous nous punissons lorsque nous ne respectons pas les règles de notre système de croyances … Ce système de croyances est comme un Livre de la Loi qui dirige notre esprit. Tout ce qui se trouve dans ce Livre de la Loi est notre vérité, sans l’ombre d’un doute. Tous nos jugements se fondent sur lui, même s’ils vont à l‘encontre de notre nature intérieur.
… Une part de notre esprit juge toute chose et chacun, y compris le temps, le chien, le chat : tout. Ce Juge Intérieur utilise ce qu’il y a dans le Livre de la Loi pour juger tout ce que nous faisons et ne faisons pas, tout ce que nous ressentons et ne ressentons pas. Tout est soumis à la tyrannie de ce Juge. Chaque fois que nous faisons quelque chose de contraire au Livre de la Loi, le Juge nous déclare coupable, nous devons être punis et avoir honte. Cela se produit plusieurs fois par jour, jour après jour, durant toutes les années de notre vie.
… Une autre part de nous-mêmes reçoit ces jugements : on l’appelle la Victime. La Victime subit la réprimande la culpabilité et la honte. C’est cette partie de nous qui dit : Pauvre de moi, je ne suis pas assez bon, je ne suis pas assez intelligent, je ne suis pas assez beau, je ne mérite pas d’amour, pauvre de moi. Le Juge et d’accord et dit : Oui, tu n’es pas assez bon.
P. 37
Au cours du processus de domestication, on élabore une image de ce qu’est la perfection afin d’essayer d’être toujours comme il faut. On crée une image de ce que l’on devrait être pour être accepté par tout le monde.
… N’étant pas parfaits, nous nous rejetons … une fois le processus de domestication achevé, il ne s’agit plus d’être comme il faut aux yeux des autres ; désormais, nous ne sommes pas comme il faut pour
nous-mêmes, faute de correspondre à notre propre idée de perfection. Nous sommes incapables de nous pardonner de ne pas être tels que nous le souhaitons, ou plutôt tels que nous croyons devoir être. Nous ne nous pardonnons pas de n’être pas parfaits.
… Lorsqu’on commet une erreur en présence d’autrui, on essaye de la cacher ou de la nier. Mais dès qu’on se retrouve seul, le Juge devient si puissant, la culpabilité si forte, que l’on se sent stupide, mauvais
ou dénué de valeur.
P. 103 et 104
Il est inutile de condamner vos parents ou quiconque vous ayant maltraité au cours de votre vie, y compris vous-mêmes. Mais il est temps de mettre un terme à ces mauvais traitements.
… Votre vrai moi est encore un petit enfant qui n’a jamais grandi. Parfois cet enfant surgit lorsque vous vous amusez et que vous jouez, lorsque vous vous sentez heureux, que vous peignez, que vous écrivez de la poésie, que vous jouez du piano, ou que vous vous exprimez d’une façon ou d’une autre. Ce sont les moments les plus heureux de votre vie, lorsque votre vrai moi se manifeste, que vous ne vous souciez plus du passé ni de l’avenir. Vous êtes redevenu un enfant.
Mais quelque chose transforme tout ceci : on appelle cela les responsabilités. Le Juge dit : Attends un peu, tu es responsable, tu as des choses à faire, tu dois travailler, tu dois aller à l’école, tu dois gagner ta vie. Toutes ces responsabilités nous reviennent à l’esprit. Nos visages changent et nous redevenons sérieux.
… Ce que nous recherchons, c’est la liberté d’être nous-mêmes, d’exprimer ce que nous sommes.